La crise mondiale du Covid et la guerre en Ukraine ainsi que tous les désordres qui suivent seraient à l’origine du chaos qui règne dans nos sociétés occidentales. Pas de chance? ces catastrophes ont pour origine des décisions politiques. Ce n’est pas une météorite qui s’est écrasée, hein?
Les politiciens qu’on nous impose semblent affairés, on les voit partout faire de la com, mais travaillent-ils dans l’intérêt de leurs électeurs ? On se pose tous ce genre de questions, surtout quand tout se déroule selon des scénarios dystopiques troublants.
En plus des doutes que nous nourrissons sur l’intégrité de nos chefs, nous subissons en permanence le vacarme assourdissant des diffuseurs numériques omniprésents qui nous prive en permanence d’un recul précieux. Leur produit d’appel, c’est la dystopie. Leur cible c’est nous. On a pas fini de stresser devant leurs annonces…
Nous ressentons pourtant le besoin d’aider, de participer. Mais le monde d’aujourd’hui nous rend passifs et prostrés.
Pourtant, grâce aux moyens de communication et d’expression modernes, nous sommes quand même de plus en plus nombreux à participer aux débats, à chercher des solutions et donner notre opinion sur les sujets d’actualité. Mais sommes nous écoutés ?
Nous sommes légions à participer au bavardage mondialisé et justement, ne serions nous pas trop nombreux pour réussir à créer des débats intelligibles?
Sans parler de la corruption des infos postées par négligence ou volontairement… Nous ne sommes pas tous bien intentionnés ou compétents dans tous les domaines, il faut en être conscients.
Par exemple, une fake news (nous en publions tous si nous ne vérifions pas nos sources) voyage 5 fois plus vite qu’une information exacte. Pour la dénoncer, ça demande du temps, des compétences et des ressources. Quand enfin quelqu’un de bonne volonté fait circuler la bonne information, censée corriger l’erreur (malencontreuse ou volontaire), tout le monde a « zappé » sur autre chose sans prendre le temps de revoir son opinion. C’est la fake news qui reste dans nos têtes et nous modifie …
Attention donc, les réseaux sociaux et les médias numériques véhiculent des contenus toxiques et injustes; d’autant que pour capter l’attention rien de plus efficace qu’une news stressante !
Le direct permanent des réseaux sociaux facilite la mise en ligne et permet de réagir à des sujets en temps réel, sans recul et donc de livrer les pensées sans réflexion ni correction, ni recul.
N’oubliez jamais que la première idée « sans filtre » de quelqu’un, c’est généralement nul, même pour les plus érudits. Nous sommes tous pareils, quand on entend quelque chose qui nous choque, prononcé par quelqu’un qu’on aime pas, la première pensée qui nous vient à l’esprit est souvent brutale et péjorative !
Quand la réflexion et le recul ont fait leur travail et que les mots justes sont trouvés, il est souvent trop tard…
Depuis la nuit des temps, un proverbe nous met en garde contre ça : « tourne la langue 7 fois dans ta bouche avant de parler« . Écris ta pensée, laisse refroidir puis remanie la jusqu’à la rendre digeste, réfléchie, bienveillante et constructive.
Ce n’est pas la coutume de réfléchir en ce moment…
Les dictons de bon sens populaire, cette sagesse de nos aînés, leurs expériences passées, leurs combats pour notre liberté sont la proie d’une idéologie nouvelle, une envie de repartir à zéro en détruisant le passé!
Notre histoire étant, en ce moment même, considérée comme inacceptable par de nouveaux courants de pensée. Certains veulent détruire nos héros, notre histoire, nos monuments.
C’est pire pour nos enfants qui naissent dans ce poison sociétal. Mettons nous à leur place! Nous leur apprenons que nous avons détruit l’avenir, mangé notre planète et que l’espèce humaine risque de disparaître. Comment faire subir cette dystopie à nos chérubins ?
Il faut leur mentir alors ? Les cacher dans l’enfance le plus longtemps possible ? Un bandeau Disney sur les yeux à perpétuité, puisqu’il n’y a bientôt plus rien à voir…
C’est une des raisons qui m’ont poussé à écrire Le Voyage de Mona. Je ne perçois pas un quelconque début de projet ni aucune volonté d’améliorer la vie sur Terre chez nos maîtres. Nous ne pouvons compter que sur nous même pour affronter ce qu’il se joue dans le monde d’aujourd’hui. Je ne parle ici que d’un sujet l’éducation. C’est elle qui forge les hommes de demain.
Tous ces messages pessimistes qui fusent du monde numérique sont partiellement faux, un avenir est possible, à condition de prendre grand soin des générations qui arrivent et de leur donner le goût de vivre, une éducation juste et personnalisée, le sens critique, le respect, l’imagination et l’optimisme pour créer un monde meilleur…

Zarajen